Directeur de publicationĭescription : Collection numérique : Arts de la marionnette Directeur de publicationĬontributeur : Weeks, Raymond. Éditeur : Columbia University Press (New York)Ĭontributeur : Todd, Henry Alfred (1854-1925). Titre : The Romanic review : a quarterly journal devoted to research, the publications of texts and documents, critical discussions, notes, news and comment, in the field of the romance languages and literatures / edited by Henry Alfred Todd and Raymond WeeksĪuteur : Columbia university (New York). Et sa récitation en enregistrement audio.The Romanic review : a quarterly journal devoted to research, the publications of texts and documents, critical discussions, notes, news and comment, in the field of the romance languages and literatures / edited by Henry Alfred Todd and Raymond Weeks | Gallica Une illustration de vers ajoutés, ici en introduction. Le récitation in extenso (les deux parties) était inclue dans la set-list de la tournée 2009 sa captation vidéo live à Londres est d’une intensité poétique remarquable. Sharon Robinson, choriste et collaboratrice de Leonard Cohen, explique qu’ils travaillaient sur une suite à la chanson A Thousand Kisses Deep: une autre chanson basée sur la première partie du texte, et dont le projet de titre était Still Into That. La chanson, telle qu’elle paraît sur l’album Ten New Songs (2001), est construite sur la deuxième partie du texte ci-dessus (à partir de The Ponies Run…). Voici le texte plus complet, rendu public pour la première fois en septembre 1998.Ĭe texte sera ultérieurement édité en deux poèmes dans le recueil The Book of Longin (2006). Une version précoce de l’adaptation en chanson fait partie de la bande-son du documentaire Mount Baldy- Spring 1996 filmé par Armelle Brusq. Premières ébauches récitées dans diverses émissions radio, interviews vidéo, à partir de 1996. Il apparaît ainsi que A Thousand Kisses Deep a vécu comme texte écrit, récité en concert ou lors d’émissions radio, et bien sûr chanson. (LC – Interview au magazine MC Lean’s, 2001)īeaucoup d’enregistrements et d’informations autour de ce poème et de la chanson sont remontés sur la toile depuis la disparition de Leonard Cohen.

I could concentrate on a verse, work out the rhymes and the ideas would come. I found the mediation hall was an excellent place to work on songs. I suppose I was supposed to be calming my mind or directing it to other areas, but I was working on the rhymes for A Thousand Kisses Deep.

It’s taken so long to write and it was so much of my ordinary day even when I was in the meditation hall spending long hours. On peut également penser que la fixation (provisoire) des vers a pu être induite et évoluer par leur interprétation en live, chantée ou récitée. On peut ainsi les comprendre comme la distillation de vers innombrables écrits sur un même élan d’inspiration, une source retrouvée saison après saison. Les différentes versions du poème ont baigné dans une sorte de chantier permanent ou une méditation, plus que comme un thème obsessionnel. Ce billet n’a d’autre raison que d’en réunir deux ou trois versions, afin de garder une trace dans la fourmilière du web. Ĭ’est à ce titre que je garde à portée de coeur A Thousand Kisses Deep, comme le pot de braise qu’il était peut-être pour Leonard. Ce matériau vivant, son ajustement au ressenti de l’auteur est un éclairage complémentaire sur la sensibilité profondément et sincèrement artistique de Leonard Cohen, comme en témoigne l’incroyable regard porté sur lui par le réalisateur Tony Palmer avec son documentaire Bird on a wire ( 1). A Thousand Kisses Deep poème d’amour lucide et apaisé, était un work-in-progress pour Leonard, qui l’amendait, ajoutait des vers, en modifiait l’ordre de strophes.

Un poème (sa récitation), rencontré dans certaines circonstances, peut se fixer à vous pour la vie, se faire bijou discret comme le lichen à son arbre.

Nom des strophes et des vers